Caryl Ferey
Encore une découverte du week-end noir de ma ville, déjà évoqué ici. Pour faire bien et moyennement intéressée j'avoue, j'ai acheté un livre de celui qui a gagné le lion d'or du week-end cette année, Caryl Férey. J'ai choisi un polar aborigène, ben oui, pourquoi pas ? Prémonitoire, puisque je devrai m'approcher du pays où se déroule l'intrigue à l'automne ;-). C'est un polar en deux tomes, qui ont la particularité de se lire dans l'ordre qu'on veut Utu, et Haka. Chronologiquement, Haka vient avant Utu, mais je les ai lus dans l'ordre inverse. Vous remarquerez tout de suite que j'ai lus les deux, preuve que je ne regrette pas mon premier achat et qu'il a fallu que je complète avec le deuxième opus pour les vacances !
Rapidement, la 4è de couv' de Haka : D'origine maorie, Jack Fitzgerald est devenu flic à Auckland avec
l'espoir de retrouver sa femme et sa fille, mystérieusement disparues.
Secondé par une jeune criminologue tout aussi acharnée, il trouvera sur
sa route une effroyable série de cadavres liés - ou non ? - à des rites
ancestraux, mais surtout la vérité sur les fantômes qui le hantent...
On se balade dans toute la Nouvelle-Zélande, enfin, je crois, vu mon inculture dans la géographie locale. J'ai découvert un pays. Les héros, Fitzgerald dans Haka et Osborne dans Utu, sont assez particuliers, la drogue est omniprésente (ça, ça m'a moyennement plu, d'autant que ma culture est là aussi limitée, et je n'ai pas l'objectif de m'améliorer). Des flics un peu sans foi ni loi. On est loin de Navarro :-).
En synthèse des livres qui se lisent bien. Pas forcément envie de dévorer toute l'oeuvre de l'auteur, mais ça passe pour les vacances.