Lecture de grande
Comme ici c'est en friche plus ou moins officielles depuis un bon bout de temps, voici encore une rubrique négligée que je dépoussière : mes lectures à moi que j'ai.
J'ai dévoré ma pile de livres de Noël, j'avais vraiment bien choisi en me baladant sur la toile, pas une seule déception ! En vrac et en super rapide :
- le Monde sans les Enfants, faudra que je le retrouve (il est quelque part dans un carton) et je vous livrerai mes échantillons préférés.
- la Belle du Caire, une description de l'Egypte du 20è siècle, réflexion poignante aussi sur les différents choix de vie. Peut-on tourner le dos à ses racines ?
- et puis... je ne sais plus. Le neurone flanche...
Pour se détendre, un jour, hop comme ça, toujours ces achats de livres impulsifs (compulsifs même) et cékicékoi Fred Vargas ? Femme ou Homme, m'énerve. Je n'aime pas les diminutifs, je n'aime pas les prénoms mixtes où on ne sait pas d'emblée à quel sexe on va avoir à faire. C'est nul, ces a priori, mais je ne me contrôle pas... Alors j'ai repoussé longtemps La mère Vargas.
Quelle idiote je fais ! Tout ça pour un a priori ridicule... Donc disai-je, le jour où ça m'a pris d'acheter un Vargas, j'ai saisi l'occasion illico ! C'était pour "Un peu plus loin sur la droite". Quelle folie ! Inventer une histoire à partir d'un tout petit bout d'os. Ce n'est pas crédible, pas possible ! Non mais on n'a jamais un policier fut-il un ex-super pro de je ne sais pas où se cramponner à un petit bout d'os coincée dans une déjection canine... Et pourtant... On suit l'histoire, on s'y accroche, on s'y épuise (si si, même que dans l'avion on ne s'inquiète plus de la mastication difficile du énième sandwich AF, voire même on laisse sortir tout le monde avant de récupérer son manteau et de sortir soi-même de l'apparail). Et... on ne le lâche que lorsqu'on sait, enfin, ce qui s'est passé.
La morale : j'ai dépassé mes a priori, désormais, pars vite et reviens tard a rejoint son copain dans ma bibliothèque mon bazar...