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8 octobre 2008

La tête est pleine. Après un mois de septembre terrible, octobre s'annonce comme une sorte d'été indien, enfin j'espère.
Dans cette tourmente un peu folle du mois passé, j'ai laborieusement réussi à lire un unique livre ! Après 1000 Soleils Splendides, je me suis attaquée aux Cerfs-Volants de Kaboul (ou The Kite Runner dans le texte), premier roman de Khaled Hosseini. Je m'attendais à un roman très fort, je n'ai pas été déçue : amitié de deux garçons afghans, l'un est le maître (le narrateur), l'autre le serviteur. Enfance un peu dorée dans un Kaboul d'avant-guerre (60's-70's), passée à essayer de rendre son père fier de lui. Et puis c'est l'exil aux Etats-Unis, les rôles familiaux bouleversés, la vie dans la tradition afghane mais aussi dans le rêve américain. Et enfin, le retour au pays, pour dénouer tous les drames d'une vie.
Je m'y suis essayée, mais je savais que l'exercice du résumé serait compliqué ! Dans ce roman, l'auteur passe tellement de messages : l'histoire de l'Afghanistan, modernismes et traditions, empreinte de la religion sur cette civilisation, le poids des tabous, le déracinement...
En anglais, le vocabulaire est riche, j'étais à la limite de ce que je sais lire. Les messages sont forts, j'ai souvent eu du mal à lire par peur de ce que je comprenais, un peu comme je mets mes mains devant mes yeux au cinéma (si si je le fais encore à mon âge ;-) ).