Marrakech épisode 6 : les livres

Je vous ai rapidement dit que j'avais pu lire à Marrakech : bah oui, hors de question d'allumer la télé dans la chambre ! et vu que j'y étais coincée pour les siestes et les nuits dès 20h30, je me suis contentée d'activités calmes telles broderie et lecture.
J'ai donc fait une cure de lecture, encore largement insuffisante à mon goût, mais déjà correcte ! C'est clair, ce n'est pas demain la veille que je revivrai mes dimanches matins d'avant les enfants :
- réveil de bonne heure, je n'ai jamais été grasse mat'. Paradoxalement, compte tenu du retard de sommeil accumulé, je le serais plus maintenant !
- petit déj solitaire : je suis une associale du petit déj ! J'adore ce moment tranquille, en tête à tête avec ma radio, dans une lumière tamisée (celle de la hotte, je sais c'est romantique ;-) ). Pourtant je n'ai pas de mal à émerger, c'est juste que je veux pro-fi-ter
- vite vite, je retourne me coucher et bouquiner pendant des heures, la matinée entière de préférence...
Au lieu de cela, maintenant, c'est :
- réveil à l'aube, réveillée par les loulous
- Marc se lève, je grapille de précieuses minutes
- au plus tard à 8h, je suis debout
- au plus tard à 9h, les loulous et moi sommes habillés, les draps changés, la première lessive tourne ; nous partons au marché en bus
- retour vers 11h, la poussette pleine, après la tournée marché-boulangerie-picard, yapuka ranger un peu de bazar (ça ne sert à rien et ça ne se voit pas plus qu'un poil de seconde) et se mettre à faire le déj...
Ohhh ! Je me suis écartée du sujet, tant pis, je n'efface pas...
Tout ça pour dire que je limite mes temps de lecture aux trajets en métro et un peu avant de dormir aussi, sauf en ce moment car je suis vraiment crivi... Au Maroc, j'ai prix un autre rythme et j'ai donc enchaîné :
- le guide touristique de Marrakech :-D en plus, j'en ai récupéré un par Fram juste avant le départ, comme ça j'ai pu faire une étude comparative... Ben celui de Fram est pas si mal ! et sinon Marc m'avait acheté celui-ci :

- Bedford Square voir là
- L'Attentat de Yasmina Khadra : alors là, c'est le choc ! Un vrai bon livre, qui ne laisse pas indifférent, qui remue les tripes...  L'histoire d'un médecin arabe israelien bien intégré à la société israelienne et qui sombre dans l'horreur lorsque sa femme commet un attentat-suicide... Je l'avais acheté comme les autres livres : achat compulsif réalisé sans la moindre hésitation lors d'une virée en librairie... Et bien, non, ce n'est pas un livre-comme-un-autre. Il force l'interrogation. Evidemment, ce n'est pas une histoire vraie, mais elle est vraisemblable. Comment passe-t-on "de l'autre côté de la barrière" ? Je ne m'envisage pas un jour kamikaze, je ne comprends pas le fanatisme, qui plus est religieux, mais ce livre me force à me poser des questions. j'ai maintenant envie de mieux connaître cet auteur, Yasmina Khadra, homme qui se cache derrière un pseudo à consonnance féminine... le site le plus complet en dehors de l'officiel, c'est celui-ci. Du coup, j'ai bien envie de lire Anouar Benmalek, cet auteur dont il a pris la défense... mais aussi l'Ecrivain...

Enfin un livre qui me marque...

Comments

[Lecteur]

Accueil dans la presse du roman O MARIA de l'écrivan Anouar Benmalek (voir son site:
http://anouarbenmalek.free.fr

La présidente du jury Goncourt sur Ô Maria de A. benmalek
La Provence, Edmonde Charles-Roux, présidente du jury Goncourt, 1 janvier 2007: "... Un beau roman... il faut se hâter et plonger dans l'histoire de Maria... Le langage est cru, précis, imagé... Un livre inspiré..."

***L'Est Républicain*** 19 septembre 2006: "Dans son passionnant roman, il dévoile un fait historique totalement méconnu: la déportation organisée par l'Espagne de ses musulmans... Parler d'hier pour évoquer aujourd'hui. Son roman résonne de manière très actuelle..."

***Le Républicain lorrain*** septembre 2006: "L'une des grandes plumes algériennes d'aujourd'hui. Son dernier roman, Ô Maria, renouvelle le roman historique. Une déchirante histoire de passion et de liberté. Une écriture saisissante faite de limpidité et de grâce. Fresque haletante qui ne laisse son lecteur en répit qu'à la dernière ligne où cette violence proprement faulknérienne fait enfin un peu de place à la sérénité. Pétrie de réalisme poétique, l'écriture de Benmalek dessine un visage neuf au monde"

***Le Magazine Littéraire*** 2006: "On connaissait le talent de conteur de Benmalek dont l'un des précédents ouvrages... déployait les ressources d'un imaginaire romanesque exceptionnel.Ô Maria confirme largement cette richesse de langue, d'images, d'invention dramatique. Mais c'est surtout la langue qui séduit : d'une crudité évitant l'obscène, riche de couleurs et d'images... Emaillé de dialogues savoureux, le style vigoureux du conteur nous rend d'autant plus émouvant son message syncrétique et universel"


***TF1*** Vol de nuit, Patrick Poivre d'Arvor: " Une très belle originalité..."

***Associated Press*** août 2006: "Un très grand roman qui, selon les mots de l'auteur, montre « ce qui aurait pu être, et que la terrible soif de pureté n'a pas permis »..."

[Opio]

en effet !!!!

[Calaly]

bah didon, tu donnes envie de le lire ce bouquin ;)